PRÉSENTATION DES 2 COMMUNAUTÉS

Dans la tradition Lasallienne, des frères vivent et enseignent au sein de l’établissement et en font partie intégrante. Quant aux sœurs de la Charité Saint-Louis, elles vivaient dans la partie de Notre-Dame de La Compassion.

ORIGINES ET FONDEMENTS DE SAINT JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE

Jean-Baptiste de La Salle est né à Reims en 1651.
Issu d’une famille noble, il a la chance d’étudier à Paris et à Reims. Il en deviendra prêtre.
À cette époque, les écoles sont tenues par les maîtres-écrivains et ne sont pas gratuites, les enfants pauvres ne peuvent pas y aller. Il fera la rencontre de Monsieur Nyel Adrien qui lui proposa d’ouvrir une école pour les garçons pauvres de Reims, puis une deuxième et une troisième. Au fur et à mesure de l’ouverture des écoles, Saint Jean-Baptiste de La Salle décide de former les maîtres lui-même et deviendront la communauté au service des écoles appelée les frères.

LA COMMUNAUTÉ DES FRÈRES

À la mort de Jean-Baptiste de La Salle en 1719, les frères sont au nombre d’une centaine et sont répartis du nord au sud de la France en 22 communautés.
Aujourd’hui en France, ils sont au nombre de 650. Ils vivent toujours en communauté et consacrent du temps chaque jour à la prière tout en s’occupant de l’éducation des jeunes. Les Lasalliens sont des hommes et des femmes qui travaillent avec les frères dans les établissements scolaires ou les lieux éducatifs. On compte aujourd’hui 128 établissements scolaires et œuvres éducatives en France. Aujourd’hui encore, des jeunes peuvent entendre l’appel à devenir frère.

LES SŒURS DE LA CHARITÉ SAINT-LOUIS

Cette congrégation a été fondée à Vannes en 1803 par Louise-Élisabeth de Lamoignon, en religion, Mère Saint-Louis.
Aujourd’hui, les Sœurs de la Charité Saint-Louis sont engagées à participer à l’évangélisation dans la mission éducative de l’Église, avec une attention spéciale aux personnes qui vivent dans la pauvreté. Leur mission d’évangélisation s’exprime différemment selon les pays : en Haïti, à Madagascar et en Afrique, elle s’inscrit surtout dans des œuvres d’éducation et de promotion humaine, sociale et spirituelle dans les lieux d’enseignement. Dans les pays du nord, elles répondent à différents appels de l’Église et du monde en posant des gestes de solidarité et de partage, d’espérance et de pardon, qui révèlent la tendresse de Dieu et la joie du Salut.